Un long poème… d’amour
11 août 2024
A la mesure de la défaite. Aux rues métissées qui arrachent les branches impardonnables. Aux fenêtres invertébrées radotant ce pays fou. Aux fards qui oublient leurs béquilles, aux couleurs naufragés, pâles, sur la bouche. A ce chant rouillé, le torse truffé de cartouches les unes plus belles que les autres. A ce refrain qui donne son pubis à l’urgence et qui part en courant la main dans l’énigme. Aux égouts…